La journée défilait à vu d’œil, je n'avais pas très envie de travailler, même si c'était un de mes meilleurs passe-temps. Je voulais faire voir à la ville à quel point Regina pouvait être cruelle et qu'elle n'était pas une bonne dirigeante de Story Brooke avec ses coups fourrés en dessous de la table. Malheureusement je n'avais aucunes preuves et je ne pouvais pas non plus passer la journée avec Henry, car il était avec elle. C'était donc une opportunité en or de passer un peu de temps avec Mary-Margaret, une femme charmante dont Henry prétend qu'elle est ma mère biologique. Et comme c'était drôle, nous habitons ensemble. C'est loin d'être une histoire à dormir debout, mais je n'ai aucun souvenir et aucunes preuves non plus de la réalité de ce fait. Bref, elle ne devait pas enseigner car nous étions samedi et je crois qu'elle avait d'autres projets, c'est ainsi que je composai son numéro de téléphone. Je ne savais pas où elle était, peut-être à l'hôpital avec ce malheureux amnésique. Après quelques tonalités, j'entendis un bruit sonore. Coucou, hum ... Je me demandais si cela vous dirait de venir à l'appartement, j'ai envie de parler ?

Je souris au son de sa jolie voix, elle était tellement rassurante. Sa générosité me fis l'effet d'un câlin chaud qu'on ne demande qu'avec nos larmes. Je ne profiterai pas trop de sa gentillesse, mais je ne refuserais pas un bon café. Simplement un café et ta compagnie me feront le plus grand bien. Merci. Je t'attends ici. Je lui dis au revoir et raccrochai le téléphone. Ce n'était pas tout les jours qu'on avait la chance de passer une journée avec cette gentille femme. Je m'assis sur le canapé et décidai de l'attendre patiemment.

J'avais du mal à rester en place intérieurement tellement que je voulais faire bouger les choses, mais je n'avais pas le chose d'attendre pour l'instant. Ce n'était pas simple d'être la mère d'un garçon qu'on avait abandonné, surtout quand c'était lui qui venait vous chercher. C'est là que Mary Margaret entra. Elle avait les mains et je voulais l'aider, mais elle déposa le tout sur le comptoir de la cuisine en un éclair et vint s'asseoir près de moi avec ma commande et son chocolat. Elle m'avait demandé qu'est-ce qui n'allait pas, le problème, c'était que je n'en savais rien. Peut-être était-ce Graham ? Je n'en sais rien ... je n'ai goût à rien aujourd'hui et ce n'est pas à mon habitude, tu crois que je suis peut-être malade ?