Je venais de sortir de la mairie où j’ai rencontré le maire de Storybrooke, Madame Regina Mills. Je ne sais pas quoi penser de Madame le maire. Je n’arrive toujours pas à expliquer cet élan de générosité, même si elle m’avait dit de ne pas me croire privilégier…

C’est juste que je ne suis pas habitué à ce genre de comportement. Depuis le collège, j’ai toujours été en retrait, exclus par mes camarades, mais bon, le passé c’est le passé, il faut tirer un trait sur ce dernier pour pouvoir avancer.

Je marchais dans la rue, bagages en main à la recherche de l’endroit où je devais crécher, une sorte d’auberge du nom de Granny’s bed et breakfast. Si je me souviens bien….Je regardais les enseignes des différents magasins. Mon regard allait d’une enseigne à une autre, je ne faisais plus attention où j’allais….Boumm

« ah…heu….excusez-moi. »

J’avais sans faire exprès bousculer quelqu’un et ce quelqu’un était une jeune femme aux cheveux de noir.

« Tu….Vous n’aviez rien ? »Disais-je avec un regard inquiet.

Tête en l'air et perdu...voilà deux adjectifs qui me qualifient aujourd'hui. Eh, oui! C'est en cherchant le lieu où je dois crécher que j'ai fini par rentrer dans quelqu'un. Je me suis excuser au près de la personne, c'était une jeune fille aux cheveux noir avec quelques mèches rouge. Quel idiot, que je fais. Je me sens complètement gêner. C'est à ce moment là, que la jeune fille me dit:

Non c'est à moi de m'excuser, je ne regardais pas ou j'allais .

Je fus surpris, c'est moi qui suis rentrer dans elle et c'est la jeune fille qui s'excuse en disant que c'est plutôt sa faute que la mienne. C'était assez comique, car en conclusion, c'était notre faute à tous les deux. Je fis un petit sourire.

" J'acceptes vos excuses, mais vous est-ce que vous acceptiez les miennes ? Car, je dois vous avouez que moi aussi, je ne regardais pas devant moi. Si j'aurais relever ma tête, j'aurais pu vous évitez cette petite altercation. "

J'avais voulu faire un peu d'humour, même si il n'y avait rien de drôle dans ce que j'ai dit. Je voulais juste me montrer aimable avec elle. Je m'étais pour elle, lorsqu'elle me regarda, c'est alors que je lui ai demandé si elle n'avait rien de grave.

Non c'est bon ne t’inquiète pas. Je m’appelle Ruby et toi ? Tu es nouveau en ville non ? Je ne t'ai encore jamais vu.

Soupire de soulagement, je me remis à sourire, d'un sourire de bonheur , de soulagement et de sincérité. La jeune fille se présenta sous le nom de Ruby, c'est un joli nom. Puis elle me demanda mon nom, ce qui est tout à fait normal et dans la même foulé elle me demanda si j'étais nouveau en ville, car elle ne m'avait jamais vu. Je lui tendit ma main.

" Enchanté de faire ta connaissance Ruby. C'est un joli nom. Moi c'est Narumi Grimm...hé, oui je suis nouveau. Je viens à peine d'arrivé, enfaîte, je viens juste de sortir de l'hôtel de ville. "

Ruby me tutoyer depuis le début, alors que moi, je n'ai pas arrêter de la vouvoyer. Eh oui, avoir grandi dans un pays où le respect est "pratiquer" tout les jours, c'est un peu difficile de parler normalement à quelqu'un. Mais si je veux m’intégrer à cette ville, peut-être devrais-je parler autrement. Et si je parler à Ruby comme si j'aurais parler à un ami ? Cela m'aidera peut-être.

" Excuse moi, mais est-ce que je peux te tutoyé...heu...Ruby ? " Demandais-je.

Narumi ... c'est joli aussi. C'est ..... Japonais ?

Narumi, c'est ma mère qui a décidé de m’appeler ainsi à ma naissance quand mon père a décidé de rentrer dans son pays, sans prendre la peine de me prendre dans ses bras. Mes parents n'ont pas proclamé de divorce, c'est étrange car pour moi il manquait à ses devoir de père. Tout ça pour dire que moi, mon pronom est joli. Ruby me demande si c'était Japonais et elle a vu juste.

_ Merci. Oui, mon prénom c'est du Japonais. Répondis-je en souriant.

Un prénom japonais et un nom européen (allemand) tout le monde peut facilement comprendre que je suis métis. Mais qu'importe. Je me souviens de lui avoir demandé, si je pouvais la tutoyer et elle me répondit avec un grand sourire bien sure. Je n'ai plus besoin d'utiliser le vouvoiement, quel soulagement, car avec ce genre de respect ou politesse, faut toujours faire attention, car il est à double tranchant. Je remercia Ruby pour m'accorder le droit de la tutoyé comme si elle et moi, nous étions devenu ami immédiatement.

_ On dirait que c'est la première fois que tu vois une personne d'origine étrangère , je me trompe ? demandais-je avec le sourire.